En Centrafrique, les opérations de reconquête du territoire par l’armée et les alliés bilatéraux se poursuivent. L’armée centrafricaine a repris cette semaine la ville de Bossangoa notamment. Et ce samedi un sommet sous l’égide de la CIRGL devait s’ouvrir à Luanda mais il est pour la seconde fois repoussé sine die.
La Conférence internationale sur la région des Grands Lacs devait organiser un sommet afin de favoriser la concertation pour mettre un terme aux violences en cours dans le pays depuis la mi-décembre. Mais plusieurs manifestations ont eu lieu dans le centre-ville de Bangui et devant le siège de la CEEAC au cours des dernières semaines pour dire non au dialogue avec la rébellion.
Et sur le sujet, la présidence était claire ce vendredi. Si Faustin Archange Touadéra se déplaçait à Luanda ce ne serait que pour affirmer sa position : il n’y aura pas de discussions avec ceux qui ne respectent pas les termes de l’accord de paix. Ceux-là « doivent être arrêtés et traduits en justice », martèle le porte-parole de la présidence.